Dans le monde de la construction, certains chantiers peuvent présenter des dangers pour les travailleurs. Heureusement, la loi impose des réglementations strictes en ce qui concerne leur sécurité. Parmi ces protections, les filets de chantier constituent une solution pratique pour prévenir les chutes et retenir les gravats.
La sécurité des travailleurs en hauteur avec des filets de chantier
Parmi les dispositifs réglementaires pour empêcher les travailleurs de chuter, les filets de chantier sont destinés au travail temporaire en hauteur. Il s’agit de dispositifs devant répondre aux caractéristiques précisées par la norme NF EN 1263-1.
Par exemple, pour les chantiers en hauteur tels que la couverture sur charpente, il faut un plan de travail protégé par des garde-corps. Toutefois, dans le cas où il est impossible de mettre en place ce type de protection, il est nécessaire d’avoir recours aux filets de sécurité. Ce sont des dispositifs de recueil souples, généralement fabriqués en polyamide ou en polypropylène. Ils sont faits d’un assemblage de mailles qui forment des carrés ou des losanges délimités par une ralingue.
Le filet de sécurité peut être classifié en quatre catégories en fonction de la capacité d’absorption d’énergie ainsi que de la longueur de la maille qui est définie en millimètre. Il existe quatre types de filets : S, T, U et V.
Le type S est celui qui est destiné à protéger les opérateurs contre les risques de chute sous la zone de travail. Il peut recueillir le travailleur si ce dernier vient à tomber à l’intérieur de l’ouvrage depuis le plan de travail. Comme on peut le voir avec les filets de protection de SRF, par exemple, ces dispositifs de sécurité créent en effet un écran entre le sol et la zone de travail.
Pour installer le filet de sécurité, il faut le tendre à l’horizontale et sa surface doit être de 35 m² au minimum, tandis que la longueur du plus petit côté doit être supérieure à 5 mètres. Cela permettra à l’absorption d’énergie d’être suffisante et d’éviter que l’opérateur ne souffre de lésions graves en cas de chute.
Une protection contre les chutes d’objets
Les risques de chutes d’objets concernent les chantiers comme les opérations de manutention, lorsqu’il faut prendre ou charger des gravats et des outils de construction. Imaginez qu’un maçon veuille attraper une brique sur une palette instable qui bascule et s’effondre, entraînant la chute d’une plaque de placo. Une chute d’objet peut aussi survenir si un travailleur tombe alors qu’il travaille en hauteur, notamment s’il est en train de rénover un toit ou d’installer des luminaires.
Pour éviter les accidents dus aux chutes d’objet, il est impératif de ne pas superposer, autant que possible, les postes de travail. Ces derniers doivent être délimités et sécurisés par une zone de balisage. Les travailleurs doivent quant à eux être équipés d’EPI comme les casques et les chaussures de sécurité adaptées. Pour protéger les passants, il faut par ailleurs délimiter une zone de non-passage sous les zones de travail en hauteur.
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