La journée continue & Canicule Pro web bâtiment

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Combien d’heures un salarié peut-il travailler en continu ?
Mise à jour le 27.02.2014 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Un salarié ne doit pas travailler plus de 6 heures d’affilée.

Dès qu’il atteint ces 6 heures, il bénéficie obligatoirement d’une pause d’au moins 20 minutes.

La convention collective applicable peut prévoir des dispositions plus favorables pour le salarié (temps de pause supérieur, pause obligatoire après moins de 6 heures de travail, par exemple).

Pause déjeuner
La pause déjeuner est considérée comme un temps de pause.

Cas particulier : secteur des transports
Dans le secteur des transports, la convention ou un accord collectif peut prévoir le remplacement de la période de pause par une période équivalente de repos compensateur. Ce repos est attribué, au plus tard, avant la fin de la journée suivante.

Pendant une vague de chaleur

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En cas de canicule, l’employeur doit :

– informer tous les travailleurs des risques, des moyens de prévention,
des signes et symptômes du coup de chaleur (document établi par le médecindu travail notamment) ;

– mettre à leur disposition de l’eau potable et fraîche pour la boisson
(C. trav., art. R. 4225-2) ;

– dans les locaux fermés où le personnel est amené à séjourner, renouveler l’air de façon à éviter les élévations exagérées de température, les

odeurs désagréables et les condensations (C. trav., art. R. 4222-1) ;

– aménager les postes de travail extérieurs de telle façon que les travailleurs soient protégés contre les conditions atmosphériques (C. trav., art. R.4225-1) : prévoir des zones d’ombre, des abris, des locaux

Notre article sur :  Histoire des plaques de plâtre

climatisés, notamment ;

– sur les chantiers du BTP, mettre à la disposition des travailleurs trois litres d’eau, au moins, par jour et par travailleur (C. trav., art. R. 4534-143), ainsi qu’un local permettant leur accueil dans des conditions préservant leur santé et leur sécurité en cas de survenance de conditions climatiques susceptibles d’y porter atteinte. À défaut d’un tel local, des aménagements du chantier doivent permettre la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs dans des conditions équivalentes (C. trav.,

art. R. 4534-142-1).

Par ailleurs, la circulaire préconise de :

– mettre à la disposition des personnels des moyens utiles de protection (ventilateurs d’appoint, brumisateurs d’eau minérale, vaporisateurs

d’humidification, stores extérieurs, volets, etc.) ;

– adapter les horaires de travail dans la mesure du possible (début
d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après-midi, etc.) ;

– organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les
plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche ;

– inciter les travailleurs à se surveiller mutuellement pour déceler rapidement les signes ou symptômes du coup de chaleur et les signaler à

l’employeur et au médecin du travail ;

– installer des sources d’eau potable fraîche à proximité des postes de
travail et en quantité suffisante ;

– vérifier que les adaptations techniques permettant de limiter les effets
de la chaleur ont été mises en place et sont fonctionnelles ;

– fournir des aides mécaniques à la manutention ;

– surveiller les ambiances thermiques des lieux de travail (température,
etc.) ;

– enfin, organiser l’évacuation des locaux si la température intérieure atteint ou dépasse 34°C en cas de défaut prolongé du renouvellement de

Notre article sur :  Comment contrôler les accès de ses bâtiments professionnels ?

l’air (recommandation Cnamts R. 226).

Date de dernière mise à jour : 30/06/2018