Titre XI : Autres dispositions Pro web bâtiment

Conditions particulières du travail des femmes et des jeunes Article 11-1 En vigueur étendu 11.11. Travail des femmes. Les clauses de la présente convention collective s’appliquent aux femmes comme aux hommes, sauf stipulations contraires prévues par la législation en vigueur. 11.12. Travail des jeunes. Les salaires minimaux des jeunes ouvriers âgés de moins de 18 ans ne peuvent pas subir d’abattement par rapport aux salaires minimaux conventionnels de la position et du niveau auxquels ils appartiennent. Les conditions particulières d’emploi des jeunes ouvriers de moins de 18 ans sont réglées par la législation en vigueur. 11.13. Apprentissage. Les dispositions relatives à l’apprentissage dans les entreprises du bâtiment sont réglées par la législation en vigueur. Le comité central de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA), constitué en application de l’arrêté ministériel du 15 juin 1949, est chargé de coordonner et de développer les actions de première formation des ouvriers qualifiés du bâtiment et des travaux publics, et notamment de l’apprentissage, de veiller à leur cohérence par rapport à la politique définie au plan national, de formuler des propositions au sujet des formations qui les préparent, les complètent ou qui les prolongent. 11.14. Service national. Le contrat de travail des ouvriers qui, au moment de leur départ au service national, ont au moins 6 mois d’ancienneté continue dans l’entreprise est suspendu pendant la durée légale du service, telle qu’elle est fixée par la loi sur le recrutement. Pour bénéficier des dispositions ci-dessus, l’ouvrier doit prévenir son employeur de son intention de reprendre son poste lorsqu’il connaîtra la date de sa libération et, au plus tard, dans le mois suivant celle-ci. Si l’intéressé ne peut être réintégré dans le mois suivant la réception de la lettre par laquelle il a fait connaître son intention de reprendre son emploi, il percevra l’indemnité de préavis et, le cas échéant, l’indemnité de licenciement. Pendant la durée du service national, l’employeur ne peut licencier le bénéficiaire des dispositions ci-dessus que s’il justifie de l’impossibilité où il se trouve, pour un motif non lié à l’absence de

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l’ouvrier, de maintenir le contrat.

Les dispositions de l’article L. 122-18 du code du travail sont applicables aux ouvriers n’ayant pas 6 mois d’ancienneté continue dans l’entreprise au moment de leur départ au service national. L’ouvrier qui n’aura pu être réemployé à l’expiration du service national dans l’établissement où il travaillait au moment de son départ bénéficie d’un droit de priorité de réembauchage durant une année à dater de sa libération. Ancienneté Article 11-2 En vigueur étendu Pour l’application de la présente convention collective, on entend par  » présence continue dans l’entreprise  » le temps écoulé depuis la date du dernier embauchage sans que soient exclues les périodes pendant lesquelles le contrat a été suspendu. Pour la détermination de l’ancienneté dans l’entreprise, on tient compte non seulement de la présence continue au titre du contrat en cours, mais également, le cas échéant, de la durée des contrats antérieurs, à l’exclusion de ceux qui auraient été rompus pour faute grave. Ces deux définitions ne doivent pas être retenues pour l’application des dispositions des titres VI et X ci-dessus qui contiennent une définition particulière de l’ancienneté dans l’entreprise. Avantages acquis Article 11-3 En vigueur étendu La présente convention collective ne peut être la cause de restrictions d’avantages acquis individuellement ou par équipe antérieurement à la date de signature de la présente convention collective. Elle ne peut être interprétée comme réduisant ou n’entérinant pas des situations acquises par convention collective ou accord collectif sur le plan des régions, des départements, des circonscriptions d’étendue plus réduite ou des professions, car il appartiendra aux conventions collectives régionales ou départementales de régler cette question dans leur cadre propre. Les dispositions de la présente convention remplacent les clauses des contrats individuels ou collectifs existants lorsque les clauses de ces contrats sont moins avantageuses pour les ouvriers qui en bénéficient. Retraite complémentaire et régime de prévoyance des ouvriers Article 11-4

En vigueur étendu

Les employeurs du bâtiment sont tenus de respecter : – l’accord du 13 novembre 1959 modifiant et codifiant l’accord du 13 mai 1959 instituant le régime de retraite complémentaire des ouvriers du bâtiment (et des travaux publics) agréé par arrêté ministériel du 2 mars 1960 ; – l’accord collectif national du 31 juillet 1968 instituant le régime national de prévoyance des ouvriers du bâtiment (et des travaux publics) étendu par l’arrêté ministériel du 25 janvier 1974, dans les conditions prévues par ces accords et en fonction de leur champ d’application professionnel particulier qui doit être pris en compte pour l’adhésion des entreprises du bâtiment à la Caisse nationale de retraite des ouvriers du bâtiment et des travaux publics (CNRO) et à la Caisse nationale de prévoyance des ouvriers du bâtiment et des travaux publics (CNPO). Participation des employeurs au financement de la formation professionnelle Article 11-5 En vigueur étendu Les entreprises du bâtiment sont tenues de respecter : – l’accord collectif national du 21 janvier 1985 relatif à la mise en oeuvre des formations en alternance dans les entreprises du bâtiment et des travaux publics, étendu par arrêté ministériel du 20 mars 1985 (JO du 29 mars 1985) ; – l’accord collectif national du 23 février 1989 relatif à la création du fonds d’assurance formation des salariés de l’artisanat du bâtiment, étendu par arrêté ministériel du 27 avril 1989 (JO du 28 avril 1989), dans les conditions prévues par ces accords et compte tenu de leur champ d’application

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professionnel particulier.

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