Selon l’enquête « Elipa » de 2010, 13 % des immigrés ayant obtenu un premier titre de séjour d’au moins un an en 2009 sont des réfugiés. Les autres motifs de détention d’un titre de séjour sont principalement familiaux (72 %) ou liés au travail (9 %).
En 2010, 39 % des réfugiés sont en emploi, soit 53 % des hommes et 19 % des femmes. Les réfugiés ont un peu plus de difficultés à trouver un emploi que les autres titulaires d’un titre de séjour. Pour les femmes réfugiées, les contraintes familiales, associées à une arrivée généralement plus récente sur le territoire français, constituent souvent un frein pour s’insérer sur le marché du travail.
Les réfugiés ont, par ailleurs, un sentiment de déclassement plus prononcé : 38 % d’entre eux considèrent qu’ils occupent une position professionnelle moins favorable que celle qu’ils avaient dans leur pays d’origine contre 26 % pour les détenteurs d’un titre de séjour familial et 14 % pour les salariés. Cependant, trois ans après la première interrogation, les taux d’activité et d’emploi des réfugiés se redressent fortement.
Moins de diplômés de l’enseignement supérieur parmi les réfugiés
Les réfugiés sont un peu moins nombreux que les salariés à posséder un CEP, à n’avoir aucun diplôme ou à n’avoir jamais été scolarisés (respectivement 43 % et 47 %). Mais ils sont beaucoup plus nombreux que les titulaires d’un titre de séjour familial (34 %). Les réfugiés ont un peu plus souvent un baccalauréat (22 % contre 18 % des détenteurs
d’un titre de séjour familial et 10 % des salariés), mais ont moins souvent fait des études supérieures (14 % contre 23 % pour les détenteurs d’un titre de séjour familial et les salariés).
À caractéristiques individuelles comparables, le fait d’avoir un titre de séjour de réfugié n’affecte pas la participation au marché du travail
Au moment de l’enquête, 76 % des hommes réfugiés et 42 % des femmes réfugiées sont actifs, c’est-à-dire en emploi ou en recherchant un, contre respectivement 90 % et 50 % des détenteurs d’un titre de séjour familial, et pratiquement 100 % des « salariés » (tableau ci-dessous). Le poids important des jeunes (18-29 ans) contribue pour partie à expliquer le taux d’activité relativement moins élevé des réfugiés.
Une très forte mobilisation du réseau de relations pour accéder à l’emploi
Les réfugiés en emploi déclarent plus souvent que les autres détenteurs d’un titre de séjour avoir obtenu leur emploi actuel grâce à leurs réseaux de relations (membres de la famille, amis, tierce personne): 65 % contre 51 % pour les bénéficiaires d’un titre de séjour familial .
Ils déclarent aussi plus souvent avoir obtenu leur emploi grâce aux institutions du marché du travail (Pôle emploi, associations, etc.). En revanche, ils accèdent plus rarement à l’emploi par des candidatures spontanées ou par la réponse à des annonces.
Enquête de la DARES, l’enquête complète ►https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/dares-analyses-dares-indicateurs-dares-resultats/article/les-refugies-en-france-des-travailleurs-etrangers-presque-comme-les-autres
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